lundi 21 septembre 2009

Un pâtissier de mes amis



Un pâtissier de mes amis,
A la bite farceuse et caline,
Qui dès l'aube, dès son petit lever,
Musarde, caressante et maligne.

Elle va furetant, sur ma croupe mutine,
Visitant mon nombril et mes seins opalescents.
Elle s'attarde sur mes yeux, se pose et se faufile...

Mes lèvres la happant, elle se glisse
Dans ma bouche, en dedans, bien aise,
Elle bave bien un peu, ce n'est pas insultant !
Elle fait des mines, grandit géantement...

Pas question pour autant
De forcer mon puits d'amour :
C'est Non-autorisé !


(On notera que j'ai pris soin de ne pas préciser le sexe du narrateur, qui peut ainsi être une narratrice, histoire de ménager les susceptibilités des pâtissiers... reste à savoir si ce n'est pas ... un peu trop salé, pour un pâtissier )

Felix Culpa "Corps de métiers" in Poèmes drolatiques, érotiques et pervers, 2009

dimanche 20 septembre 2009

L'amour avec un bear


Il m'appelle mon foudre, moi qui devant lui,
suis comme une barrique bredouillante...
Je suis son Boudha, son édredon, son camion,
son nounours, même si je grogne un peu,
et parfois croque, le marmot... Je suis
sa pelisse et son trampoline, où il rebondit,
sans se blesser, sur mon épieu dressé.
Qu'est-ce que j'ai fait, Bon Dieu
pour mériter cette chance ?
Ce beau petit brin de brun
quasi imberbe, avec juste ce qu'il faut
d'ombre là où il faut, et de lumière
partout ailleurs...
Imbécile, réduit à quia,
je ne puis croire à mon bonheur!
Tout de même, quel infâme pervers !
Pensez : l'amour avec un bear !

mercredi 16 septembre 2009

Les fesses des grenouilles

Hommage à Doble, fille helvète aux fesses d'athlète...

Par cette chaude nuit de mai, alors qu'en voiture, j'écoutais
Villa-Lobos et d'autres musiciens, brésiliens et pas laids,
C'est sur vos fesses, Doble, ma douce amie, que je méditais,
Et qu'en moi-même, en mon palais, je tremblais ...
Pas de votre fait, non, car fair-play, avec la grâce qui vous est coutumière,
Vous reconnaissiez que votre derrière,
Votre "capital sexe", ajoutait un charme androgyne
A vos nombreux et troubles appâts, dans la soie comme en jeans...
C'est donc qu'il était garçonnier, en plus d'être mutin...
Hélas, le coquin ! il était traître et retors, et plus encor' catin...



Je tremblais donc, car jusqu'alors les choses étaient claires :
Aux filles d'arborer les mamelons et fiers terrils,
Où glissent les cravates de notaire
Aux garçons les vallons et collines _ et aussi les abîmes,
des belles et douces raies culières...
Nous triomphions glorieux, quoique sans périls...
Dormions en cuillères, et tutoyions les cimes ...



Quand autrefois à genoux mes amants, à l'unisson,
S'écriaient, embrassant mes fesses fières : Alunissons !
Aujourd'hui me voici pansu, fessu, mammelu, vieux et nu,
Bien laid en somme, et bien désarmé si la guerre est venue...
Qui viendra cueillir mes pommes autrefois d'or
Maintenant blettes et flétries, et sur lesquelles la nuit je dors ?...

Si, en effet désormais Cupidon, attise l'oeil des garçons
Sur les fesses des filles et souffle sur leur brandon,
Alors qu' un périnée musclé demeure sur la Terre,
En deçà comme au delà des Pyrénées, une vérité première
Et qu'avec Tony Duvert, toujours nous croyons
Qu'une tige pousse en vert quand on l'arrose bien par derrière...
Où irons nous ? Tous ensemble déclarons et braillons :
Oui, c'est la guerre !...

Jusqu'ici, donc, aux papillons de lumière et à ses roberts,
De Cindy Sander, nous préférions, c'était clair, ceux de Robert
Schumann_ les pectoraux, comme les papillons...
Des attributs des femmes s'excluaient les derrières ...
Tout juste réserve en cas de disette ou de guerre, ces dernières
Pour survivre aux rigueurs d'un siège, sans même lui accorder un bain,
Sans même l'essuyer dans leurs vilains haillons,
De leurs blanches mains, en tranchaient vite un brin !



Vénus hottentotes, de Willendorf ou de Lespugue,
Autrefois folles de la messe, et molles de la fesse;
Désormais callipyges ou de Brassempouy, vraies déesses,
Les grenouilles, de leur bénitier aujourd'hui vite fuguent :
Elles se sont musclées et agitent sous notre nez leur croupe d'airain!
Le combat devient par trop inégal !
Mes frères, dressons notre galgal !...



Si encore, fières guerrières, en dignes amazones vous sacrifiez un sein !...

La chanson de Bannn

Qui aimeriez vous harceler, chez les minous de GayA ? inonder de messages ruisselant d'adoration béate, papouiller, bisouter, etceterer ...?

moi j'ai un faible pour Bannn, ou pour Zitrion ...

Aujourd'hui, Bannn...




Bannn est un gars magnifique
Et très sain, naturellement
On le dit hypotoxique
Ce qui explique sûrement
Son petit goût d'noisette
Son petit goût d'noisette
Ce goût que j'aime tant !

C'est un ponte en linguistique
Il est très intelligent
Kador en informatique
Il parle anglais tout l'temps
Il parle anglais
Il parle anglais
Il parle anglais tout l'temps !


Il fait de la gymnastique
Il est souple, c'est étonnant
Il mange macrobiotique
Il est mince, évidemment
C'est un diamant alchimique
Oui c'est un pur diamant !

Quand il dort c'est un p'tit chat
Il ronronne gentiment
Il boit que du Kombucha
Sa peau chatoie doucement
Il chantonne et ses chakras
S'épanouissent gracieusement...

Felix Culpa, Les Gayens, 2009

Nuits d'été...



Une fois nu, il m'a dit : Fais de moi
Ce qu'il te plaira !...
Il est étendu là, nu, sur le lit,
Il attend, et me sourit...
Je lui dresserais bien un autel,
Pour passer le reste de la nuit
à genoux, en actions de grâce...
Mais ce n'est visiblement pas
Ce qu'il attend...
Mânes de Groucho
Saint patron des amants lamentables,
Venez à mon secours ! ...
Je n'ai que deux pas à faire,
Le sang bat à mes tempes
Et plus bas...
C'est bien à genoux devant lui
Que je commencerai notre nuit...

La chanson de Zitrion

Harcelons les minous de GayA ...

Qui aimeriez vous harceler, chez les minous de GayA ? inonder de messages ruisselant d'adoration béate, papouiller, bisouter, etceterer ...?

moi j'ai un faible pour Bann, ou pour Zitrion ...

Aujourd'hui : ZiTriOn !!!
( se chante plus ou moins sur l'air de "Je suis zazou !)




Bisous bisous bisous bisous...
Tu es mon petit doudou...
Tu es mon étoile filaaaaaaante ...


Zi-Tri-On, est un garçon-garçon,
Très gentil et très blond...
Il a un coeur de pomme de terre,
Et les plus beaux zyeux d'la terre :
Il en a deux et ils sont verts !
C'est Zitrion ! C'est Zitrion !

Zi-Tri-On est très intelligent,
C'est un garçon charmant :
Il dit bonjour à la crémière,
Au facteur, à la boulangère,
Aux p'tits zenfants et aux moukères...
C'est Zitrion ! C'est Zitrion !

Zi-Tri-On, soit dit en passant,
A bien l'air un peu lunaire...
C'est qu'il réfléchit en dedans
Et que fume sa cafetière !
Il mange sa salade de thon
Et vous dit en souriant :
" gnō-thē-se-au̇-ˈtȯn ! "
(gnôthi seauton, et non pas gnocchis c'est au thon !...)

Je le couvre de poutous
C'est un vrai doux roudoudou
J'lui fais des bisous partout
Et des morsous dans le cou!

J'lui machouille les doigts d'pied
Le chatouille par en d'sous
Il ne dit jamais : " fais chier !"
C'est mon joujou, c'est mon chouchou !

Zi-Tri-On, quand j'lui fais bouh !
Frissonne de partout - partout...
Il est sage, et mange de tout :
Il grignote des bjorg framboise
Et ne me cherche jamais de noise,
L' est si calin que c'en est fou !

( avec en prime, en commentaire, la strophe censurée à la demande du lapin crétin )

Un amoureux, sinon rien ...

Pour le moment, mon quadra à moquette a disparu dans les profondeurs du ouèbe... pitêtre est-ce mieux ainsi ?... En effet, s'il m'avait fallu me remettre à conjuguer le conjugo, qu'aurais-je fait de mes amants ?

_ Frédéric, que j'attache et torture gentiment...
_ Benoît, qui dès la porte refermée, s'abat sur moi telle la foudre et me laisse pantelant, exténué mais ravi des coups terribles de son marteau de Thor...
_ Donatien, qui me tient la main dans le noir au cinéma, me laisse des petits mots sur la table, me mordille l'oreille et me susurre des absurdités...

Devrais-je y renoncer ? Mon amoureux peut-il être l'alpha et l'omega de mes besoins exzizistentiels ? Ou tout peut-il se ménager par une gestion raisonnée de mon agenda ?

Ti amo...

" bisous à bientôt mon... "

Comme il est doux à mon oreille, ce mot absent, ce mot que tu n'oses dire ou écrire...
et pourtant...
Comme j'aimerais te l'entendre prononcer...
Oh Baby, Honey, my Sweetlove, mon chabichou, je suis décidément bien niais de croire cela possible...

Je te veux ...



Je te veux dans ton lit, je te veux sur la table, je te veux sur la machine à laver pendant le programme d'essorage qui la fait vibrer comme une folle... je veux te prendre dans toutes les pièces de ton appart...

Je te prendrai dans l'ascenseur, et sur le palier... je veux t'embrasser et partager avec toi un carré de chocolat qui fondra sous nos langues ( ça va, ça fait pas trop scato, ça ?) Je veux te caresser et t'embrasser, te lécher et te mordiller, et la nuque, et l'oreille, alouette...

Je veux tenir nos deux queues dans ma main, je veux te pomper, je veux te voir jouir... Je veux nouer tes jambes sur mes reins, sur ma nuque, te lécher et te mordiller les orteils, je veux te prendre, je veux que tu me baises, je veux sentir ton poids sur moi, je veux que tu me souris et que tu me dises des choses tendres...

Oh, réponds moi, réponds à cette attente... ne t'effraie pas : je ne suis pas un satyre... chuis juste en manque de toi ...

Quand pourrais-je te prendre dans mes bras, poser mes mains sur tes fesses, te serrer contre moi ? Quand m'enlaceras-tu, m'embrasseras-tu ?... m'enc... tu ?

Si je te tiens à merci, tu ne quitteras mes bras que moulu, lessivé, essoré et rompu... ( non, pas blanchi ni repassé, la maison ne fait pas ce service...) Il sera alors bien temps pour la tendresse ...