mardi 6 avril 2010

La Chanson de Maths-de-Limoux

Harcelons les minous de GayA !...

Qui aimeriez vous harceler, chez les minous de GayA ?
Inonder de messages ruisselant d'adoration béate, papouiller, bisouter, etceterer ...?


Aujourd'hui : Math-de-Limoux ! (après Tuonela, Zitrion, Bannn, et Kliban...mais aussi Bonjour, Prosper Dugommier, et encore Prosper, Doble ou Brokeback/Kilimandjaro)

On m'objectera qu'à 30 ans passés, Math-de-Limoux n'est plus un minou...
Qu'importe ! Au diable le chaton, pourvu qu'on ait l'Everest !


(Sur l'air de Cadet-Roussel)

Math-de-Limoux est maigre comm' tout
Math-de-Limoux est maigre comm' tout
Il est si maigre qu' c'est à faire peur
Bien qu'il s' nourrisse de jambon-beurre
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Il est maigre comme un coucou
Comme un cure-dent ou comme un clou
Mince comme trois spaghettis
On l' croirait de Giacommetti
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux a un grand nez
Math-de-Limoux a un grand nez
Et l'hiver quand il s'enrhume
C'est fou ce qu'il prend de volume !
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux est chou comm'tout
Math-de-Limoux est chou comm'tout
Gourmand, volontaire et franc
Il boit du lait, il est patient
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux est philosophe
Math-de-Limoux est philosophe
Comme Sénèque ou comme Gandhi
Droit dans ses bottes, il réfléchit
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux est mesuré
Math-de-Limoux est mesuré
Sur la réserve, une vraie Licorne
Mais les méchants, il les encorne !
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux est écolo
Math-de-Limoux est écolo
Et vraiment ce qui le chagrine
C'est qu'on mène le monde à sa ruine !
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux n'est pas sportif
Math-de-Limoux n'est pas sportif
C'est sous la couette qu'il bat des r'cords
Après la sieste, quand c'est qu'on dort ?
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux n'a pas d'mémoire
Math-de-Limoux n'a pas d'mémoire
Il fait des noeuds à son mouchoir
C'est peine perdue, c'est illusoire !
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

Math-de-Limoux a une maison
Math-de-Limoux a une maison
Y vieillir avec son fripon
C'est ça qu'il trouverait bon
Ah ah ah oui vraiment
Math-de-Limoux est épatant !

On s'tape la cloche ?...

Vous vous souvenez ?...

Cette année, c'est le rattachement de la Savoie à la France dont on fête le sesquicentenaire (=le 150e anniversaire) !...
Pour cette occasion, la fonderie Paccard va dans les jardins du Palais Royal, fondre une réplique_ je suppose miniature, car l'originale pèse 18,8 tonnes_ de la "Savoyarde" fondue en 1891. Ce bourdon, toujours un des plus gros du monde, pèse 18 835 kg, mesure 3,06 m de hauteur pour 9,60 m de circonférence extérieure, avec une épaisseur à la base de 22 cm, et un battant de 850 kg. Il est installé au Sacré-Cœur de Montmartre à Paris.

C'était la contribution de la Savoie à l'édification de la basilique votive du Sacré-Coeur de Montmartre, dont la souscription fut commencée le 29 janvier 1889 et clôturée le 18 décembre 1890. Elle avait rapporté en une année la somme de 14138 francs et 50 centimes. Le 17 octobre 1889, le contrat était passé avec les Frères Paccard d'Annecy-le-Vieux et la cloche était coulée le 13 mai 1891. Elle fut livrée à l'achèvement du campanile en 1898.



C'est à l'initiative de Monseigneur Leuilleux, archevêque de Chambéry, qu'a été fondue cette cloche, la plus grosse de France.

* Masse en mouvement 25 765 kg
* Poids 18 835 kg
* Hauteur 3,06 rn
* Circonférence 9,60 rn
* Porte-battant 525 kg
* Battant 850 kg
* Monture ou joug 4650 kg
* Deux roues de lancement 5,00 m
* Roues et noyaux en fonte 905 kg




cliché Paccard




Cette manifestation exceptionnelle_ on a pas tous les jours l'occasion de voir fondre une cloche ou une oeuvre d'art ! aura lieu le 10 juin prochain au Palais Royal .

On pourrait s'y retrouver, et prendre un pot après, non ?




« Monsieur et Madame Battant-Cloche et leurs enfants font un tour de promenade après les Vêpres ».Ch.Léandre, in Journal d'Indre et Loire, 21 décembre 1902, (Photothèque Ducatez)



Article de Claire König, sur le site Futura-Sciences :

Les techniques de fabrication utilisées par les fondeurs de cloches actuels n'ont guère évoluées depuis le Moyen Age même si certains d'entre eux ont introduit récemment l'ordinateur pour effectuer certains calculs. L'activité reste artisanale.

Sans entrer dans le détail des aspects techniques, disons que la fonte d'une cloche comprend un certain nombre d’opérations :

- le tracé pour déterminer la forme et les proportions de la cloche,
- le moulage qui lui donnera la forme d'après le moule : la planche à trousser sert à bâtir le moule qui comporte :

* le noyau, moule intérieur, constitué de sable et de briques recouvertes d'argile, espace du creux intérieur,
* la « fausse cloche », entièrement en terre, elle doit tenir sur le noyau la place qu'occupera plus tard le métal. Sur une légère couche de cendre destinée à empêcher l'adhérence du noyau à la fausse cloche, on dépose la terre en couche épaisse d'abord puis très fine, de la même manière que pour le noyau. Ainsi faite, elle est enduite d'une couche de cire molle,
* les ornementations et inscriptions, sont posées en relief sur la fausse cloche, donc en creux une fois la cloche coulée ; on badigeonne le moule de suif chaud râclé par un calibre poli. La fausse cloche offre alors une surface lisse et brillante coupée à différentes hauteurs par des cordons circulaires que font les encoches pratiquées sur la tranche du calibre. Les ornements et inscriptions ont été préparés sur des matrices sculptées dans du buis, en creux, avec de la cire qui, tiédie et comprimée, épouse fidèlement toutes les finesses; quand ils sont découpés et n'ont plus de bavures, on les colle sur le suif, et le moule alors présente l'aspect d'une cloche brune couleur de noyer verni sur laquelle se détachent en blanc les cordons et en jaune les inscriptions et ornements. Sur les ornements une terre très fine, très délayée, pulvérisée prendra place dans les moindres détails des motifs. Cette terre s'applique par couches à mesure du séchage du moule à l'air.
* la chape, partie de couche réfractaire renforcée avec de la filasse.

- et la coulée.

Du fait que le moule est brisé après la fonte pour dégager la cloche, mais aussi parce que les inscriptions et les décors figurant sur chaque cloche lui sont spécifiques, il n'est pas exagéré de dire que les cloches sont des œuvres d'art uniques.

Le bronze de cloche, alliage de 78% de cuivre et 22 % d'étain, est fondu et contrôlé, porté à 1050°, le métal en fusion est versé dans le moule par un chenal. Quelques jours après la coulée, le moule calciné est brisé : la cloche apparaît grise et noire.

La cloche possède une note déterminée par sa taille et son profil. Plus une cloche est grosse, plus le son est grave, l'accordeur va enlever au burin de petites portions de métal à l'intérieur de la cloche pour que le son soit correct.
Avec ses accessoires (monture, battant, roue...), la cloche est fixée sur une palette pour être expédiée.

Il existe bien entendu aussi une fabrication industrielle…


pas très joli, comme son...

Un carillon pour Paris ?...
http://4321paris.fr/article.php?id_article=167