samedi 25 juillet 2009

La citadelle...


Vincent nous attendait au port... nous embarquâmes rapidement, et après trois quarts d'heures d'une traversée sans histoires, par une mer calme et silencieuse, nous arrivâmes à la citadelle au milieu de la nuit...

Edifiée au début du 18e siècle par un épigone de Vauban, sur les vestiges d'un fort médiéval ruiné, et destinée à assurer la défense de la baie de B., elle servit vaillamment_ i.e. de nombreux hommes y moururent_ pendant la guerre de 7 ans et sous l'Empire...Puis elle fut délaissée, et tomba peu à peu en ruines, jusqu'à son rachat par les parents de Vincent, après la seconde guerre mondiale... Ils y consacrèrent pas mal de temps et d'argent, et avec l'aide de leurs étudiants, lors de chantiers d'été, ils arrivèrent à lui redonner cachet et confort...

Plus qu'au confort, spartiate au demeurant, mais suffisant pour les courtes périodes où ils s'y retrouvaient, les invités que nous allions rejoindre, étaient attachés aux pierres elle-mêmes de la citadelle, pour y avoir travaillé l'été et s'y être créé des souvenirs, car tous y avaient transpiré, et tous avaient été les amants de Vincent...

Il y aurait là, pour une semaine, Paul, Benoît, François, Denis, Mathieu, qu'accompagnaient cette année Philippe, Mehdi, Alexandre, Antoine, Vianney... Par mon entremise, vous avez déjà fait la connaissance de Frédéric...On y ajoutera Marc, l'actuel amant de Vincent...

Tous étaient réunis pour et par l'amour de Vincent, pour une semaine consacrée au plaisir et aux contes .... Ce sont les contes de cet heptaméron que je me propose de vous rapporter ici, et tout ce dont je me souviens...

Pour ceux qu'inquièterait l'état des fesses de Frédéric, après notre passage aux champs d'eucalyptus de Brenhanvec, qu'ils sachent qu'après avoir pris deux Dafalgan(tm) et s'être fait réempommadé le fondement par mes soins, il passa le reste de la nuit dans mes bras, dormant assez peu et mal _ses fesses lui cuirent quelques jours encore malgré mes soins_ mais y trouvant un réconfort certain ainsi que des dérivatifs variés qui lui firent oublier rapidement sa peine...

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