mercredi 22 juillet 2009

Le jardin des délices...(suite)


(...) Nous marchions le long du champ, et on pouvait voir sous la lune, les alignements d'arbres et d'arbustes, qui s'étendaient à perte de vue... Nous étions seuls, et l'obscurité avivait encore nos sens... les parfums capiteux et poivrés, qui émanaient du verger nous environnaient à présent...
"_ J'aime beaucoup cet endroit... C'était une lande inculte, et avec l'aide des fonds structurels européens, on y a implanté différentes variétés d'eucalyptus, essentiellement pour la fleuristerie... Il y a plusieurs sites identiques dans le coin, celui là est le plus tranquille....
_ C'est un très bel endroit...
Se retournant alors vers moi, Frédéric s'approche jusqu'à me toucher... son nez frémissant sous les assauts des fragrances lourdes, ses yeux humides, ses lèvres pleines, vermeilles... Un étourdissement me saisit, qui n'est pas dû aux seules senteurs des eucalyptus...
_ Merci !... dit-il dans un souffle... Je ferme ses lèvres d'un baiser...
_ Viens ! ... Je le pousse alors entre deux rangées d'arbres aux troncs squameux, aux feuillages argentés... Nous arrivons à l'endroit que j'avais repéré la veille...
_ Ici, ce sera très bien !... Déshabille toi !...
Il a un moment d'hésitation, puis, très vite, déboucle son ceinturon, fait glisser son pantalon qu'il enjambe, relève son polo et le fait passer par dessus sa tête... Son sexe dressé, pantelant, m'appelle... J'ouvre ma sacoche...
_ Tu vois ce tronc, un peu incliné... passe tes bras autour... attends, avec cette serviette, ce sera plus confortable... " Le déclic des menottes le surprend...
_ Là... appuie toi sur le tronc... Ses fesses rondes et musclées palpitent sous ma caresse...
Le premier coup l'ébahit d'autant plus... Il étouffe un cri, et tourne vers moi un regard interloqué... Au second coup, il se mord les lèvres, des larmes perlent à ses paupières... mais son sexe, coincé entre son ventre et la serviette, bande monstrueusement, et luit sous la lune... Les coups désormais s'enchaînent, à m'en faire mal au bras... Le rameau d'eucalyptus avec lequel je l'étrille, laisse des sillons rouges sur ses fesses et y colle des fragments de feuille ... C'est alors qu'il se cambre encore davantage et se tétanise, et crie en jouissant, les yeux pleins de larmes : " Wazara... Wazara !... " et son foutre frappe le feuillage, sa poitrine, son menton... je laisse tomber ma baguette effeuillée et me précipite, le détache, lèche ses larmes, l'embrasse, et l'aide à se relever...
_ Mon pauvre amour, je t'ai bien fait mal ... je ne suis qu'une sombre brute...
_ Oui... mais je n'ai jamais joui comme ça auparavant .... mais toi ?...
_ Oh, moi... nous verrons plus tard....
Je ramasse ses vêtements, et le soutenant à moitié, nous regagnons la voiture... j'embrasse son cul brûlant et l'enduit de Biafine, l'aide à se rhabiller... le bateau nous attend.... (.../...)

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